Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Cher frère,
Il n’y pas d’inconvénient dans l’exercice du métier de gendarme dans un pays musulman s’il ne comprend pas la perpétration d’un interdit ou le délaissement d’un devoir.
D’ailleurs si ce métier est exercé par un homme fort et honnête, on peut espérer qu’il en découlerait une infinité d’avantages inestimables pour la communauté dans laquelle il exerce ce métier. Il pourrait par exemple secourir l’opprimé, réprimer l’injustice, écarter le blâmable ou diminuer de son ampleur, ainsi de suite.
On a posé à Cheikh Al-Islam Ibn Taymiya la question à propos d’un soldat qui veut abandonner son service et il a répondu qu’il ne doit pas le faire s’il est capable de mener à bien sa fonction et si les musulmans ont besoin de son service.
Mais il doit faire très attention et n’épargner aucun effort de ne point aider un oppresseur dans son oppression et de ne point appliquer les lois positivistes qui viennent à l’encontre des lois musulmanes et combien sont nombreuses ces lois dans les organismes de police ! Il ne doit par exemple pas arrêter un opprimé condamné injustement par la loi positiviste, ni punir celui qui ne mérite pas légalement la punition, ni monter la garde auprès des abris de la débauche et de la corruption, etc.
Quant à l’exercice de ce métier dans un pays non-musulman, l’opinion la plus plausible est celle qui énonce qu’il est absolument défendu.
Et Allah sait mieux.