Nul besoin de rachat (Fidya) pour avoir retardé la 'Umra au jour suivant
14-9-2014 | IslamWeb
Question:
Je suis entré une fois en état d’Ihrâm (de sacralisation) et j'ai nourri l’intention d’aller accomplir la 'Umra un autre mois que ceux du pèlerinage. Ma femme et ma belle- mère voulaient aller l'accomplir avec moi mais lorsqu'elles prirent du retard dans les préparatifs, je me suis fâché et j’y suis allé seul, sachant qu'elles étaient déjà entrées en état d'Ihrâm. J'ai appris par la suite que je devais faire un rachat (Fidya), mais j’avais agi ainsi par ignorance car je ne savais pas que celui qui avait formulé l'intention de faire une 'Umra puis ne l’avait pas faite devait se racheter. Si ce rachat est obligatoire, comment le faire? En quoi consiste ce rachat? Et où le faire? Il est à noter que le jour suivant directement, je suis allé une autre fois à la Mecque avec elles et qu’elles ont accompli leur obligation au mois de ramadan.
Réponse:
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Puisque votre femme et sa mère ont effectué la 'Umra le jour suivant, comme vous l'avez mentionné dans votre question, elles n'ont donc pas à se racheter, sauf si elles ont violé un des interdits de l'Ihrâm comme le fait de s’être coupé les cheveux ou d’avoir retiré des poils du corps par rasage ou autre, de s’être coupé les ongles, parfumé le corps ou les vêtements après l’Ihrâm, ou d’avoir porté des gants ou le niqab après être entré en état de sacralisation.
Si elles ont violé un de ces interdits durant leur Ihrâm, il leur incombe, à elles, et non à vous, un rachat. Ce dernier consiste soit à égorger un mouton dans l’enceinte sacrée et à partager sa viande entre les pauvres (de la Mecque), soit à jeûner trois jours – même par intermittence-, soit à faire l’aumône à six pauvres en donnant à chacun d'eux un demi sâ' de dattes, d'orge, de riz ou de ce que les gens mangent ordinairement. Un Sâ' équivaut à quatre mudd et un mudd est ce que les deux mains réunies d’une personne moyenne peuvent contenir (comme denrée).
Aussi, l'avis juste des oulémas à ce sujet est le suivant: celui qui viole un des interdits cités plus haut par oubli, par ignorance ou par contrainte, n'a à faire aucun rachat.
Et Allah sait mieux.