Louange à Allah et que la
paix et la bénédiction soient sur Son Prophète.
La relation conjugale doit se fonder sur l’affection et la bienfaisance, sans
trahison ni tromperie, au contraire chaque conjoint doit œuvrer pour acquérir
l’agrément de l’autre et éviter tout ce qui peut l’agacer ou le tracasser !
De ce fait la femme doit obéir à son mari lorsqu’il l’invite à avoir un rapport
intime avec lui. Elle ne doit pas se refuser à lui sauf pour une excuse valable
comme le fait d’être malade, d’avoir ses menstrues, d'accomplir un jeûne obligatoire
ou de craindre un dommage quelconque.
Si le mari brutalise son épouse en la contraignant au coït ou refuse de lui
procurer du plaisir - ce qui engendre un préjudice psychique certain – alors
qu’elle observe ses obligations envers lui dans ce domaine, cette relation
conjugale est perverse et dénote que ce mari a un caractère rude et ne respecte
pas les recommandations islamiques qui exhortent l’époux à être affable avec
son épouse surtout concernant la relation sexuelle. Il doit autant qu'il peut
préserver la chasteté de sa femme en répondant à ses besoins et en lui
procurant, selon ses capacités, le plaisir dont elle a besoin pour rester
chaste, mettant ainsi en application les recommandations du Prophète (Salla
Allahou Alaihi wa Sallam) qui dit :
« Que l’un d’entre vous ne tombe pas
sur sa femme comme le font les bestiaux. Qu’il y ait entre eux un messager. On
demanda : « Qu’est-ce que le messager, ô Messager d’Allah ? »
Le Prophète répondit : « Le baiser et la parole. »
« N’ayez pas de rapport sexuel avec
vos femmes comme le font les animaux. Il faut qu’il y ait entre vous des
préliminaires : ce sont les baiser et les paroles d’amour.»
Néanmoins si elle s’abstient d’obéir, sans excuse valable, à son mari qui veut
s’accoupler avec elle, alors elle le prive de l’un de ses droits majeurs ce qui
constitue une grande injustice envers lui.
Concernant l’infidélité de la femme, c'est-à-dire la perpétration du Zina,
c’est un péché capital et un crime abominable; si elle ne s’en repent pas elle
sera punie d’un dur châtiment dans l’au-delà.
Si ce crime est confirmé
par l’attestation de quatre témoins ayant vu le pénis de l’homme pénétrer le
vagin de la femme, alors la punition est la lapidation jusqu’à la mort et verdict
est le même pour les deux conjoints sans distinction aucune.
Il est illicite au mari d’interdire à sa femme de maintenir ses liens de
parenté et elle ne doit pas lui obéir en cela ; mais il peut lui interdire de rendre
visite certains membre de sa famille ou qu’ils lui rendent visite de peur
qu’ils causent sa perversion.
A propos de la relation de l’épouse avec sa belle-famille : ce n’est pas une
obligation, ça fait partie de la bonne éthique et de la bonne convivialité avec
le conjoint (et c’est réciproque pour l’époux).
Et Allah sait mieux.