Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
L’avis faisant autorité dans l’école hanéfite sur la question de la transmission de l’impureté est que l’impureté ne se transmet pas si l’un des deux corps est mouillé ou humide à la condition que, si ce corps est essoré, rien ne coule de ce dernier. Le livre intitulé al-Fatâwâ al-Hindiya mentionne : « Si l’on enveloppe un vêtement impur dans un vêtement pur alors que le vêtement impur est humide et que cette humidité apparaît sur le vêtement pur, mais que ce dernier ne devient pas humide en soit, de sorte que, s’il est essoré, rien ne coule de lui, alors, l’avis correct est que le vêtement pur ne devient pas impur.
Il en est de même pour un vêtement pur que l’on étale sur un vêtement impur ou sur de la terre impure et humide et que l’impureté apparaît sur le vêtement sans toutefois que ce dernier ne devienne humide de sorte que s’il est essoré, rien ne s’en écoule même si l’on peut déceler l’endroit de l’humidité. Dans ce cas, l’avis correct est que le vêtement pur ne devient pas impur. » Tel est le résumé de l'avis de l’école hanéfite. Cette dernière considère que l’impureté en soi ne se transmet pas dans la situation décrite et que la règle de base veut que le corps touché reste pur. Cette règle est donc applicable jusqu’à ce que l’on ait la certitude du contraire.
Et Allah sait mieux.