Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La prononciation de l'attestation de foi en chuchotant, entre une personne et son Seigneur, suffit pour embrasser l'Islam si cela se fait avec conviction et croyance en ces deux attestations ainsi qu'en l'absence de tout ce qui annule l'Islam après cette attestation.
L'imam al-Nawawî a dit : « Les gens de la Sunna, parmi les savants du hadith, les jurisconsultes et les théologiens, s'accordent sur le fait que le croyant pour lequel on affirme qu’il fait partie des musulmans et qu’il ne sera pas éternellement en Enfer (s’il venait à y entrer) n'est autre que celui qui croit au plus profond de son cœur en l'Islam avec une conviction exempte de tout doute, et qui prononce avec cela les deux témoignages de foi. » (Charh Sahîh Muslim)
Le cheikh ibn Bâz a dit : « Il est obligatoire de prononcer les deux témoignages de foi et celui qui s'en abstient alors qu'il en est capable n'embrasse pas l'Islam tant qu'il ne les prononce pas. Cet avis est celui de l’unanimité des oulémas. Ensuite, cette prononciation doit être accompagnée d'une conviction en la signification des deux témoignages de foi ainsi que de la sincérité de cette conviction, en étant convaincu que nulle divinité n'est digne d'être adorée en dehors d'Allah. »
Cela est appuyé par ce que mentionnèrent les oulémas à propos de la validité du repentir de l’apostat qui prie, car il prononce les deux témoignages de foi durant le tachahhud de la prière. L'auteur du livre al-Rawd al-Murbi' a dit : « Le mécréant, quel que soit le type de sa mécréance, qui prie, en terre d'Islam ou en terre de guerre, en groupe ou seul, que ce soit à la mosquée ou autre part, est jugé comme étant musulman. S'il vient à mourir après avoir accompli la prière, son héritage revient à ses proches musulmans, on doit accomplir pour lui la toilette et la prière mortuaires et l’enterrer dans un cimetière musulman. »
Et Allah sait mieux.