Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il est obligatoire pour ce jeune homme et cette jeune femme de se repentir sincèrement, à Allah, puis d’éviter tout ce qui peut les conduire à commettre la fornication (Zinâ) encore une fois, comme les relations pécheresses, l’isolement interdit avec une personne de sexe opposé, etc.
Les oulémas ont convenu que l’avortement est interdit, à partir du moment où l’âme est insufflée dans le fœtus, sauf en cas de nécessité, comme lorsque l’on craint pour la vie de sa mère.
Cependant, ils diffèrent d’opinion sur l’autorisation de l’avortement ou non, avant cela. Certains l’ont permis, avant quarante jours de grossesse et d’autres l’ont permis, avant que l’âme soit insufflée dans le fœtus.
Le point de vue que nous adoptons ici, à Islamweb, est que l’avortement n’est pas permis du tout, car il s’agit d’une destruction de la progéniture et d’une corruption sur Terre, et Allah n’aime pas la corruption. En outre, il s’agit d’une agression injuste et d’une transgression à l’encontre d’un être créé.
La grossesse, résultant du Zinâ (la fornication ou l’adultère), n’est absolument pas une justification permettant le recours à l’avortement, quels que soient les obstacles psychologiques et sociaux qui peuvent en résulter. Cette conduite (l’avortement) ne supprime pas le crime de Zinâ, mais elle ajoute plutôt un autre crime.
L’enfant (né de la relation illicite) est attribué à sa mère et non au fornicateur, selon le point de vue de la majorité des oulémas. Cependant, certains d’entre eux estiment que l’enfant peut être attribué à l’homme qui a commis l’adultère ou la fornication, s’il le reconnait.
S’ils se repentent tous deux, à Allah, ces deux jeunes gens peuvent se marier. Le tuteur matrimonial de la femme n’est pas autorisé à empêcher ce mariage, sans motif légitime. S’il le fait [à savoir, s’il l’empêche], la jeune femme peut alors saisir, de son cas, les autorités compétentes spécialisées, traitant des questions des musulmans dans les pays non musulmans. Ceci, afin d’éliminer le mal et de la marier à un homme convenable, au cas où son tuteur insiste pour l’empêcher de le faire, sans justification légitime.
Enfin, nous attirons votre attention sur la gravité de l’obstination du tuteur et de son insistance à ne pas marier la jeune femme sous sa tutelle, pour des raisons non fondées, comme ce qui est mentionné dans la question, à savoir que celle-ci a une sœur ainée, pas encore mariée. Les conséquences de cette obstination sont mauvaises et ce qui est arrivé, à cette jeune femme, en est une preuve.
Et Allah sait mieux.