Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Pour commencer, nous attirons votre attention sur le fait qu’il est interdit de discuter avec des hommes qui vous sont étrangers. C’est une cause de beaucoup de débauche et de mal. Cela peut même conduire à commettre la fornication qu’Allah vous en préserve.
Ensuite, si vous aviez la certitude que ce liquide s’est écoulé durant votre prière alors elle est invalide et il faut l’accomplir à nouveau. Le liquide pré spermatique est un des annulatifs des ablutions. Or, sans des ablutions valides, la prière d’un fidèle est invalide.
Vous avez bien fait en accomplissant de nouveau la prière du Dhohr. Cette dernière prière que vous avez effectuée est valide même si le temps de la prière suivante est entré en vigueur quelques instants après avoir commencé. En effet, selon certains savants, l’heure légale pour accomplir la prière du Dhohr s’étend jusqu’au coucher du soleil.
Aussi, selon l’autre avis indiquant que le temps légal de la prière du Dhohr prend fin à l’entrée de celle du ‘Asr, vous avez quand même accompli le Takbir d’entrée en prière et lu la sourate Al-Fâtiha. Et ceci est suffisant pour considérer avoir accompli la prière du Dhohr durant son temps prescrit. Si on se base sur l’avis des savants soutenant qu’on a accompli la prière dans les temps à partir du moment où on a fait le Takbir d’entrée avant le début de l’heure légale de la prière suivante.
Nous attirons également votre attention sur le fait que douter durant la prière de l’écoulement de ce liquide ou de tout autre annulatif des ablutions n’a aucune incidence sur sa validité. Et on ne doit pas interrompre sa prière pour s’assurer de ce dont on doutait. Et il ne faut pas l’accomplir à nouveau. En effet, le principe de base est que rien n’est sorti tant qu’on n’en a pas la certitude. Ce principe est établi dans le hadith de Abdullah ibn Zayd Al-Mâzinî, qu’Allah soit satisfait de lui, qui rapporte qu’un homme est venu trouver le Prophète () et lui dit : « Il arrive qu’un homme ressente quelque chose durant sa prière ? Ce à quoi il lui répondit : « Qu’il ne délaisse pas sa prière tant qu’il n’a pas entendu un bruit ou sentit une odeur. »
Il l’a donc orienté vers l’attitude suivante : couper court à tout doute en se basant sur la certitude. Les savants se réfèrent à ces propos pour établir des analogies dans d’autres cas de figure. Et c’est une règle générale.
Et Allah sait mieux.