Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La récompense due à l’étudiant en science religieuse dépend de la force de son intention et de son sérieux dans les études. La religion ne dit rien sur le fait que la récompense en question soit différente en fonction que l’étudiant soit un homme ou une femme. Allah dit :
« Aux hommes, en effet, revient la juste récompense de leurs œuvres, de même qu’aux femmes revient la juste récompense de leurs œuvres. » (Coran 4/32).
Dans son exégèse intitulé Zâd Al-Masîr, Ibn Al-Jawzî dit : « Le sens de ce verset est que la récompense de la femme est la même que celle de l’homme. » Fin de citation.
Al-Qortobî dit la même chose dans son exégèse de ce verset : « Les hommes obtiendront la juste récompense de leurs œuvres en termes de récompense et de châtiment et il en sera de même pour les femmes. C’est ce qu’a dit Qatâda. La récompense d’une bonne œuvre d’une femme sera décuplée tout comme celle de l’homme. » Fin de citation.
Le juriste de l’école Hanafite Ibn Nujaym a dit dans son ouvrage Al-Bahr Al-Râ’iq : « Il est bien connu que chaque statut religieux établi pour un homme l’est également pour la femme puisque les femmes sont les semblables des hommes, excepté en ce qui concerne les faits énoncés par les textes. L’auteur du livre Al-Mustasfa a dit : « Le principe de base veut que les femmes ne soient pas mentionnées puisqu’elles doivent être initialement dissimulées au regard. C’est pour cela que le Coran ne les mentionne pas directement jusqu’à ce qu’elles s’en sont plaints et c’est alors que fut révélé ce verset : « Aux musulmans et aux musulmanes, aux croyants et aux croyantes, à ceux, hommes et femmes … » (Coran 33/35). »
Quant au fait que les hommes assument la fonction de juge et non les femmes, cela ne prouve en rien que les hommes aient une récompense supérieure à celle des femmes dans l’étude de la religion.
Et Allah sait mieux.