Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’y a aucun mal sur le plan religieux à ce qu’un homme apprenne le savoir d’une femme qui lui est étrangère à condition de respecter les critères exigés par la religion pour ce faire et d’éviter tout ce qui pourrait conduire à des tentations. Les prédécesseurs de cette communauté, les compagnons et ceux qui leur ont succédé, apprenaient le savoir de certaines femmes. Certains compagnons et leurs successeurs interrogeaient les épouses du Prophète () (qu’Allah soit satisfait d’elles) quand ils avaient besoin de savoir ce qui se rapporte à la religion et plus particulièrement ce que le Prophète () faisait chez lui. Preuve en est le hadith : Selon Al-Aswad ibn Yazîd, interrogée sur les occupations du Prophète () chez lui, ‘Aicha répondit : « Il était au service de sa famille et lorsque venait l’heure de la prière, il se rendait à la mosquée. »
Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) avait plusieurs élèves dont des hommes et des femmes. Certains étaient des membres de sa famille, ses Mahram, et d’autres non. C’est le cas de ‘Urwa ibn Al-Zubayr, le fils de sa sœur Asma. Al-Qâsim ibn Mohammed ibn Abi Bakr, Aicha était sa tante maternelle. Masrûq, Al-Aswad ibn Yazid, ‘Umra bint Abd Al-Rahmân Al-Ansâriyya et Mu’âdha Al-‘Adawiyya.
Partant, étudier auprès d’une femme est permis à condition de respecter les règles religieuses pour ce faire comme nous l’avons dit. Et il est tout à fait possible de concilier entre les deux en apprenant le savoir dont disposent les hommes et pour celui dont ils ne disposent pas, de l’apprendre chez une femme.
Et Allah sait mieux.