Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il est obligatoire d’accorder un délai supplémentaire à un débiteur conformément à ce verset : « Si le débiteur n’est pas en mesure de rembourser ses dettes, accordez-lui un délai jusqu’à ce qu’il redevienne solvable. Mais il est préférable pour vous de lui consentir une remise de dette [totale ou partielle.], si seulement vous saviez ! » (2/280).
En revanche, lui accorder un délai en échange d’un surplus qu’il devra payer, par exemple, en faisant payer au débiteur les gains du prêt qu’il a contracté, cela correspond exactement à l’usure pratiquée avant l’islam et pour lequel Allah menace quiconque s’y adonne de lui faire la guerre et d’anéantir ses biens. Dans livre Al-Muwatta, selon Zayd ibn Aslam : « Avant l’islam, l’usure consistait à ce qu’un créditeur accorde un délai à son débiteur jusqu’à une date convenue et qu’une fois celle-ci arrivée, il lui dise : tu règles ta dette ou tu t’engages à me donner davantage que ce que tu me dois ? Si le débiteur lui réglait la dette de suite, il récupérait son dû. Sinon, il ajoutait une somme supplémentaire à la dette qui lui incombait en échange d’un délai supplémentaire pour la régler. » Fin de citation.
Dans le décret publié par le conseil de jurisprudence islamique, organe de l’association de la conférence islamique, au sujet de la vente par traites :
« Si l’acheteur, qui est donc le débiteur, tarde à régler les traites qui lui incombent au-delà du délai convenu, alors il n’est pas permis de l’obliger à régler une somme supplémentaire à ce qu’il doit par une condition posée au préalable ou non puisque cela relève de l’usure qui est interdite en islam. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.