Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le principe de base concernant ces cartons est qu’ils sont à priori la propriété de la pharmacie. Il n’est donc pas permis à qui y travaille de les prendre sans la permission de son propriétaire.
S’il lui donne l’autorisation de les vendre alors ces cartons sont à celui qui a obtenu l’autorisation. Et s’il les laisse parce qu’il ne les veut pas, alors ils appartiennent au premier qui les prend ou alors à celui à qui ils doivent revenir conformément aux usages en vigueur. Une autorisation accordée selon les usages vaut une autorisation écrite. Et les biens délaissés par leurs propriétaires appartiennent au premier qui les a pris.
Dans son ouvrage Al-Mughnî, Ibn Qudâma dit : « Tout ce qui est permis comme des végétaux, du bois, des fruits, ce qui est pris des montagnes et ce qui est délaissé par les gens parce qu’ils n’en veulent pas, ou qu’ils ont perdu et que les gens de façon générale ne veulent pas… le premier à les prendre est le plus en droit de les posséder. Et il n’y a pas besoin de l’autorisation de l’imam ou autre, conformément au hadith : « Celui qui prend possession d’un bien permis avant un autre musulman alors il est plus en droit de le posséder. » » Fin de citation.
Al-Hajâwî a dit dans Al-Iqnâ’ : « Les biens que les gens délaissent parce qu’ils n’en veulent pas, la propriété est retreinte à la hauteur de ce qui en a été pris. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.