Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Voici notre réponse à vos questions :
Premièrement : Concernant le salaire versé sur le compte de votre mari le mois de son décès :
S’il s’agit d’un salaire correspondant à des congés acquis que votre mari avait le droit de percevoir de son employeur, alors l’intégralité du salaire fait partie de l’héritage et doit être réparti entre les héritiers selon les règles islamiques.
En revanche, s’il n’était pas en congé mais en activité jusqu’à son décès, il ne mérite son salaire que pour les jours effectivement travaillés. Le reste doit être restitué à l’entreprise, sauf si celle-ci en fait don à la famille. Dans ce cas, le montant donné est considéré comme un cadeau (et non un héritage) et sera partagé selon les directives de l’entreprise. Si l’entreprise l’inclut dans ses droits financiers, il devient alors un héritage à partager entre tous les héritiers.
Deuxièmement : Concernant le remboursement de l’assurance maladie :
Vous n’avez pas précisé s’il s’agissait d’une assurance coopérative (takaful) ou commerciale. En supposant qu’elle soit conforme à la Charia (takaful), le montant remboursé par l’entreprise en compensation des frais médicaux avancés fait partie de l’héritage et doit être réparti entre les héritiers.
Troisièmement : Concernant l’épargne pour les études et les retraits non utilisés :
Les sommes épargnées par votre mari pour les études, ainsi que les montants retirés mais non dépensés avant son décès, font partie de l’héritage et doivent être partagés selon les règles successorales.
Si la Zakat était due sur ces économies de son vivant et qu’il ne l’a pas acquittée, vous devez d’abord en payer la Zakat avant de répartir le reste entre les héritiers.
Et Allah sait mieux.