Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Ce qui est connu des premières générations lorsqu’ils faisaient la Roqya est qu’ils lisaient le Coran sur le malade, comme l’a fait Abou Sa`îd al-Khodry avec la personne piquée par un scorpion. D’après ibn al-Qayyim, les Oulémas ont autorisé la récitation des versets sur de l’eau, puis que le malade boive cette eau. De même, ils ont établi qu’il était permis d’écrire ces versets sur une tablette ou un papier et de passer de l’eau dessus, puis de boire cette eau.
Quant à l’incinération des versets coraniques, rien ne vient étayer cet acte chez les prédécesseurs. Ce qui est connu, c’est qu’ils brûlaient les feuilles où étaient écrits des versets coraniques ou des Nom et Attribut d’Allah pour les préserver de la profanation.
En ce qui concerne l’incinération des versets comme encens pour le malade, il s’agit d’un acte qu’il incombe d’éviter, car, de ce que nous savons, rien n’a été rapporté de nos pieux prédécesseurs à ce sujet. Etant donné que la Roqya est un acte d’adoration, elle ne doit être faite que d’une manière conforme à ce qu’ont transmis nos prédécesseurs, d’autant plus que l’incinération utilisée comme encens fait partie des habitudes des chrétiens, des sorciers et des charlatans.