Louange à Allah. Paix et Salut sur Son Prophète.
L'acte de cette femme qui a un frère, ainsi que des neveux et nièces est un testament où elle lègue l'appartement précité aux enfants de ses sœurs décédées. Le fait de léguer le tiers par testament à ces derniers est valable car ils ne sont pas des héritiers légaux. La maladie n'a aucune influence sur la validité du testament.
Tant que cette femme a un héritier légal, à savoir un frère qu'il soit germain ou consanguin, son testament ne sera pas valable pour ce qui dépasse le tiers de l'héritage, après en avoir soustrait les obligations telles que les dettes, sauf s'il est approver par cet héritier légal.
Quant au partage, il est clair : les deux tiers de la fortune reviennent de droit au frère et le tiers qui reste est remis aux enfants de ses sœurs (ses neveux et ses nièces), le garçon ayant la même part que la fille, comme cela est mentionné dans le testament de la défunte.
En outre, nous disons à la sœur qui a posé la question que les questions d'héritage et de successions sont très importantes et très délicates. La sentence émise par le Mofti ne concerne que le côté théorique. Quant au côté pratique, vous devez recourir au tribunal religieux pour approfondir ce sujet et prendre les mesures nécessaires.