Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Parmi les signes qui montrent qu’Allah, exalté soit-Il, accepte Son serviteur et agrée ses œuvres, figure le fait qu’Il l’aide à Lui obéir et à accomplir les œuvres qui le rapprochent de Lui. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Puis Il agréa leur repentir pour qu’ils reviennent [à Lui] » (Coran 9/118).
Il y a également le fait que le serviteur devienne pieux, de sorte qu’il ne fait jamais ce qu’Allah, exalté soit-Il, a interdit et obéit constamment à Ses ordres. Si le serviteur est pieux, s'il obéit aux ordres d’Allah, exalté soit-Il, et s’éloigne de Ses interdits, c'est un signe de l’agrément d’Allah, exalté soit-Il, et de l’acceptation de ses œuvres. Racontant l’histoire des deux fils d’Adam, , Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
« Et raconte-leur en toute vérité l’histoire des deux fils d’Adam. Les deux offrirent des sacrifices ; celui de l’un fut accepté et celui de l’autre ne le fut pas. Celui-ci dit : “Je te tuerai sûrement”. “Allah n’accepte, dit l’autre, que de la part des pieux” » (Coran 5/27).
Soulignons que l’obtempération aux ordres d’Allah, exalté soit-Il, doit être faite de la manière déterminée par la Charîa pour engendrer la piété. Allah, exalté soit-Il, dit (sens des versets) :
· « Ô les croyants ! On vous a prescrit al-Siyâm comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété » (Coran 2/183) ;
· « En vérité la Salâh préserve de la turpitude et du mal » (Coran 29/45).
C’est pourquoi certains oulémas ont affirmé que celui dont la prière ne le préserve pas du mal doit réviser la manière dont il l'accomplit, car certes il y trouvera une lacune. Même chose pour le jeûne, l’aumône et toutes les autres œuvres qui sont censées le rapprocher d’Allah, exalté soit-Il. En fait, ces œuvres doivent conduire à la rectitude, la crainte d'Allah, exalté soit-Il, et à la piété. Si ces vertus font défaut, cela prouve qu’il y a un manque quelconque de la part du serviteur.