Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La fusion de deux sociétés ou plus en vertu des règles de la jurisprudence islamique est facile.
Avant que la fusion ne soit établie, la valeur de chaque société doit être évaluée séparément et un accord doit être établi sur le mécanisme de travail et les moyens de répartition des fonctions et de fixation des conditions. Tout cela doit être régi par les règles de la Charia mentionnées en détail par les jurisconsultes au chapitre de la société.
Ensuite, la fusion à lieu et le fonctionnement de la société résultant de cette fusion se fait sur ces bases.
Au moment du partage des bénéfices, la part de chaque partenaire sera calculée proportionnellement à sa participation au capital, sachant que le capital de chacun des participants est la valeur de sa société estimée avant la fusion.
Quant à la manière dont cela est appliqué dans nos pays islamiques, elle varie car la majorité de ces pays n’adoptent pas la méthode économique islamique. En effet, chaque État adopte une méthode particulière, qu’elle soit inspirée du système socialiste ou du système capitaliste, ou qu’il l’ait inventée lui-même.
C’est ce qui a donné lieu à l’éloignement de la Charia d’Allah, le Très Haut, aux conflits d’intérêts et à l’échec dans la plupart des cas.
À ce sujet, ce sont, sans nul doute, les États islamiques qui sont blâmables et non l’Islam.