Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si cette somme supplémentaire n’était pas une condition fixée au moment de l’emprunt et que le fait de la payer lors d’un emprunt n’est pas une habitude, il n’y a alors aucun inconvénient – si Allah le veut – à en tirer profit. Boukhari rapporte ce qui suit : « Un homme vint trouver le Prophète () et lui réclama un chameau qu’il lui avait prêté. Le Messager d’Allah () a dit : “Donnez-lui son chameau.” Les Compagnons dirent : “Tu ne possèdes qu’un chameau meilleur que le sien.” “L’homme lui dit : acquitte-toi de mon droit et qu’Allah s’acquitte du tien.” Sur ce, le Messager d’Allah () a dit :
“Donnez-le-lui (le chameau en meilleure forme) car les personnes les meilleures sont celles qui s'acquittent le mieux de leurs dettes.” »
Ce qui est interdit, c’est d’imposer comme condition au prêt le paiement d’une somme supplémentaire, car le prêt fait partie des contrats qui ont pour but d’aider les autres. Il n’est donc pas permis de le considérer comme un moyen de réaliser un gain en conditionnant à celui-ci le paiement d’une somme supplémentaire, car dans ce cas précis, ce serait de l’usure. D’où la règle connue : « Tout prêt engendrant un gain est considéré comme de l’usure.»
Et Allah sait mieux.