Réalité des visions et des rêves (3ème partie)

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Tendance expérimentale des études des rêves :

Il nous reste à évoquer la tendance expérimentale dans l'étude des rêves qui est la tendance qui s’occupe des conditions physiologiques qui doivent se réunir pour qu’il y ait un rêve, c'est-à-dire, en d'autres termes, l'identification de la région du cerveau qui contrôle le processus des rêves et la connaissance des facteurs biochimiques qui activent cette région pendant le rêve ou qui agissent pour l’empêcher.
Il a été mis en évidence, lors d’une série d'expériences, que les mouvements des yeux pendant le sommeil ont un lien avec les rêves, dans 130 cas sur 160 étudiés les personnes concernées ont pu se rappeler des rêves qu’elles ont vus après avoir été réveillées juste après la cessation des mouvements des yeux. Certaines personnes ont été réveillées après cinq minutes et d’autres après une quinzaine de minutes de la fin du rêve, ce qui est indiqué par l’arrêt des mouvements oculaires. Ceux qui ont été réveillés après cinq minutes ont pu se souvenir d’une partie du rêve plus grande que celle dont ont pu se rappeler ceux qui ont été réveillés après quinze minutes.
A cet égard il convient de signaler que l’Islam a été le premier à souligner le cas. En effet, il a été rapporté dans des hadiths authentiques qu’après la prière d’Al Fajr, le Prophète () avait l’habitude de se tourner vers ses Compagnons pour leur poser la question :  Est ce que l’un d'entre vous a fait un rêve hier soir ? Les oulémas ont conclu qu’il est souhaitable de s’enquérir au sujet des visions et d’en accélérer l’interprétation pour qu’elle intervienne au début de la journée, lorsque l'esprit est encore rayonnant et concentré et avant qu’il ne perde le fil de ses idées au milieu des nombreuses préoccupations mondaines, mais aussi et surtout parce que la période qui s’est écoulée après le rêve est encore si courte pour que le rêveur soit toujours en mesure de restituer son rêve loin des vacarmes. (Voir Sahîh Mouslim expliqué par an-Nawawî)
Pour les deux chercheurs, Kleitman et Dament, l’orientation de l'œil est en relation avec le contenu du rêve. C’est ainsi que, pour eux, le mouvement vertical indique le déplacement vers le haut tandis que le mouvement horizontal – qu’il soit à gauche ou à droite - est, dans les rêves, lié à des activités horizontales.

Des études réalisées par l’Université de Chicago ont également montré que non seulement les rêves différent en longueur, mais aussi ils peuvent durer une heure, contrairement aux opinions anciennes de certains psychologues qui soutenaient qu’ils sont toujours assez courts. On a même dit que le rêve ne dure pas plus de trois minutes !
Par ailleurs, il est devenu possible de trouver une relation de cause à effet entre la sécrétion de la sueur et l’intensité émotionnelle du rêve, tout comme on a découvert que la mesure continuelle de la susceptibilité électrique de la peau est un signe de l’existence d’une courbe dans le rêve.
Le caractère du rêve se reflète également dans les électro-encéphalogrammes du cerveau. Il y a des rêves calmes qui ne produisent nullement de déséquilibres au niveau du rythme du cerveau. Il est également devenu possible de détecter le rêve anxieux à travers des vibrations qui apparaissent dans les électro-encéphalogrammes.
Il n’est guère nécessaire de fournir un grand effort pour constater que ces théories sont purement matérialistes et qu’elles veulent traiter l’homme de façon matérialiste et rigide. Les prémisses sur lesquelles les adeptes de cette théorie assoient leurs expériences donnent à penser que ceux-ci supposent que l'âme est semblable sinon identique à la matière et que, par conséquent, elle réagit aux mêmes influents en présence des mêmes circonstances. Nul doute que cela n'est vrai que dans un environnement très étroit d’activités humaines, liées uniquement au corps, surtout quand celui-ci y est l'élément actif - comme nous l'avons vu dans les expériences précédentes.
Quant aux autres aspects de l'âme, non seulement l’individu peut être différent d’un autre individu, mais même être diffèrent de lui-même quand bien même les circonstances sont les mêmes. Les plus simples exemples de différences peuvent être constatés à partir du fait qu’à chaque moment l'homme s’enrichit de nouvelles connaissances et expériences qu’on doit prendre en compte dans l'instant suivant. Dès lors, il est impossible que l’homme réagisse de la même façon face à un cas identique à deux reprises.
Il reste entendu que le rêve prédictif ne peut être traité dans un laboratoire en raison de l’élément invisible qui s’y trouve et auquel les sens n’ont pas accès. C'est d’ailleurs l’un des grands mystères que le Créateur, exalté soit-Il, n'a pas encoredévoilé à l'homme. Pourtant, au lieu d'annoncer leur incapacité à percer ces mystères, les scientifiques ont eu l’audace de nier leur existence même, simplement parce qu'ils n’ont pas été en mesure de les prouver.
Il s’agit pourtant d’une réalité irréfutable que tout humain peut percevoir une fois libéré du joug de la mentalité matérialiste étroite, et ouvre son cœur et sa vision sur ce grand univers, pour le regarder et le contempler avec un esprit large et une foi dans toutes les forces qui y sont emmagasinées. Il ne manquera pas alors de relever des phénomènes étranges dans la vie humaine qui ne peuvent être expliqués qu’en postulant l'existence de l'âme.
En dépit du fait que la télépathie constitue l'un des miracles remarquables de l’esprit, reconnus par la science, les scientifiques entêtement à nier l'esprit qu’ils essayent en vain d’expliquer d’une manière matérialiste qui cadre mieux avec leur théorie matérialiste.
 
Aussi l'incapacité de la science même aujourd'hui à expliquer le rapport fin et caché qui lie l’homme au grand univers inconnu et invisible ne veut pas dire nécessairement que ce lien n'existe pas. Cela voudrait dire, tout au plus, que la science ne l'a pas encore atteint. Mais qui sait, peut-être y parviendra-t-elle après un certain temps.

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