Mouslim a rapporté dans son sahîh, par le biais de ‘Abdallah ibn ‘Abd al-Rahmân ibn Bahrâm al-Daramî qui le tient de Marwân ibn Mahmûd qui le tient de Sa’îd ibn Abd al-‘Azîz, que Rabî’a ibn Yazîd a entendu Abû Idrîs al-Khawalanî rapporté qu’il a entendu Abû Dhar (qu’Allah soit satisfait de lui) dire que le Messager d’Allah () a dit parmi ce qu'il a transmis comme venant de Son Seigneur, exalté soit-Il :
Ô Mes serviteurs, Je Me suis interdis l'oppression, et Je l'ai interdite entre vous, alors ne vous opprimez pas les uns les autres.
Ô Mes serviteurs, vous êtes tous dans l'égarement, sauf ceux que J'ai guidés, alors recherchez Ma guidée et Je vous guiderai.
Ô Mes serviteurs, vous êtes tous affamés sauf ceux que J'ai nourris, alors cherchez votre nourriture auprès de Moi et je vous nourrirai.
Ô Mes serviteurs, vous êtes tous nus, sauf ceux que j'ai vêtus, alors cherchez vos vêtements auprès de Moi et Je vous vêtirai.
Ô Mes serviteurs, vous commettez des péchés jour et nuit, et Je pardonne tous les péchés, alors cherchez le pardon auprès de Moi et Je vous pardonnerai.
Ô Mes serviteurs, vous ne m'atteindriez pas en mal en cherchant à me faire du tort, et vous ne m'atteindriez pas en bien, en cherchant à M'avantager.
Ô Mes serviteurs, même si le premier et le dernier d'entre vous, hommes et djinns, étaient aussi pieux que le cœur le plus pieux des hommes, cela n'ajouterait rien à Mon royaume.
Ô Mes serviteurs, même si le premier et le dernier d'entre vous, hommes et djinns, étaient aussi pervers que le cœur le plus pervers des hommes, cela ne retirerait rien à Mon royaume.
Ô Mes serviteurs, même si le premier et le dernier d'entre vous, hommes et djinns, se rassemblaient en un seul endroit et Me demandaient quelque chose, et que Je satisfasse la demande de chacun, cela ne diminuerait pas ce que Je possède, pas plus que ne diminue la mer quand on y trempe une aiguille.
Ô Mes serviteurs, Je n'estime rien d'autre de vous que vos actions et Je les récompense ensuite. Donc celui qui trouve du bien, qu'il rende grâce à Allah et celui qui trouve autre chose, qu'il ne s'en prenne qu'à lui-même .
Abû Sa’îd a dit : Abû Idrîs al-Khawalanî se mettait à genoux chaque fois qu’il rapportait ce hadith .