J'ai eu des doutes sur le comportement de ma mère ces dernières semaines et j'ai décidé de la suivre. J'ai découvert qu'elle parlait à un autre homme que mon père et qui travaillait dans son magasin. J'ai constaté que la teneur de la conversation entre eux n'était pas permise par la Charia pour une femme musulmane mariée, ni pour toute autre femme mariée d'ailleurs. Je suis plongé dans un trouble affectif et mental profond. Je ne sais que faire. J'ai peur de lui en parler ou d'en informer mon père. Je crois cependant que mon oncle maternel peut m'aider. Puis-je l'en informer ? Veuillez m'aider et me conseiller sur la meilleure manière d'agir pour mettre un terme à cette situation pénible.

Louange à Allah.  Paix et salut sur Son Prophète.

Cher frère,

Si la situation est telle que vous l'avez décrite, cette mère doit se repentir. La conversation entre une femme et un homme qui lui est étranger telle que l'a décrite notre frère est interdite et risque de mener à la débauche.

Notre frère doit d'abord conseiller sa mère, lui rappeler qu'Allah, l'observe, exalté soit-Il, et l'effrayer par Son dur châtiment. S'il n'arrive pas à lui parler de front, qu'il lui écrive une lettre pour lui apprendre qu'il sait ce qu'elle fait, lui rappelant l'existence d'Allah et la menacer d'informer son père et son oncle maternel si elle persiste dans son péché. Puisse Allah la guider et puisse-t-elle cesser ce comportement. Si possible ne la laisser sortir de chez elle qu'en compagnie de l'un de ses enfants ce serait bien. Nous implorons Allah, Exalté soit-Il,  de la guider et de purifier son cÅ“ur de la souillure des plaisirs interdits.

Nous ne vous recommandons pas d'en parler à un membre quelconque de la famille avant de la conseiller pour ne pas faire de scandale car le fait de cacher les fautes du musulman est une obligation, alors a fortiori lorsqu'il s'agit des parents ?

Si par contre, elle n'écoute pas les conseils, il est impératif d'en parler à l'un des membres de la famille tel que l'oncle maternel ou le mari pour la réprimer de sa désobéissance.

Enfin nous avisons notre frère sur la nécessité de s'assurer dans ce genre de sujet et de se garder d'accuser quiconque notamment - l'un des deux parents - sur la base d’un simple doute ou pressentiment.

Et Allah sait mieux.