Avant que l'on se marie mon mari avait une relation illégitime avec une française non musulmane. Il s'est repenti de son acte mais une année après son repentir, il a appris la naissance de son enfant issue de cette relation interdite. Vu que la mère n'est pas musulmane, il a essayé d 'obtenir la garde de sa fille mais sans résultat, vu l 'état psychologique aggravé de la mère les services sociaux lui ont enlevé la petite pour la placer dans une famille d'accueil. De ce fait ,mon mari essaye à nouveau d'obtenir sa garde, mais encore une fois, sans résultats car le juge voit que la situation financière du père n'est pas favorable à la garde de l 'enfant, dès que l'on s 'est marié et il a trouvé un travail et moi j'étais en accord pour qu'elle vienne vivre avec nous. Il a alors fait appel au juge pour obtenir la garde de sa file et on a eu droit de la voir pendant les weekends durant un an, puis l'année suivante les vacances scolaires en plus, sa fille a maintenant 8 ans et durant le dernier jugement ils ont pris son avis en considération : c’est-à-dire si elle voulait rester vivre chez son père, elle leur répondit que non et qu'elle voulait rester vivre chez la famille d 'accueil (qui ne sont pas musulmans). Mon mari est déçu surtout qu'il se bat depuis 7 ans avec la justice pour l'avoir auprès de lui, ils lui ont interdit a nouveau la garde de sa fille... Que doit-il faire dans ces conditions pour qu'Allah ne se mette pas en colère contre lui ?

Louange à Allah, Exalté soit-Il. Prière et salutations sur Son Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam.

S’il s’agit, comme mentionné, d’une fille issue d’une relation hors mariage elle sera considérée comme une fille adultérine qui sera rattachée non pas à votre mari, mais à sa mère biologique. Par conséquent, votre mari n’aura pas le droit de la garder. Cependant, il n’y a pas d’inconvénient à ce qu’il recoure à l'astuce pour débarrasser cette fille de son existence au sein d'une famille mécréante, le cas échéant. Il pourrait par la suite prendre soin d'elle et faire preuve de bienfaisance envers elle, sans pour autant qu’elle ne soit apparentée à lui.

D'ailleurs, ce qui pourrait le sauver du courroux d’Allah, Exalté soit-Il, c’est bien son repentir sincère de ce grave péché qu’il a commis, tout en s’évertuant, dorénavant et pour le reste de sa vie, à obéir scrupuleusement à son Seigneur, Exalté soit-Il. C'est ce dont il doit se soucier maintenant.

Et Allah, Exalté soit-Il, sait mieux.