salem alaikom, les erreurs médicales indirectes ; lorsque le médecin non chirurgien pense (il n'est pas sûr) qu'il n'a pas fait le maximum pour sauver un malade dans les urgences medicales, qu'il fallait l'envoyer vers la réanimation médicale, chose qui n'a pas été faite car le médecin a pensé que le malade allait se réveiller par le traitement qu'il a reçu.

Louange à Allah, que la paix et la bénédiction soient sur Son serviteur et Messager Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.

Si la situation est telle que vous l’avez décrite, à savoir qu’un médecin aurait prescrit au malade un médicament qu’il pensait adéquat pour le réanimer sans être sûr d'avoir utilisé tous les moyens à sa disposition, en situation d’urgence, pour réanimer le malade, il n’y a alors rien à lui reprocher.

Il nous semble opportun de mentionner les différents cas d’erreur médicale et ce que dit la Charia de chacun d’entre eux :

Premier cas : lorsque celui qui s’occupe des soins n’a aucune connaissance en médecine. Il est alors responsable de toute dégradation causée à la santé du patient et s’avère pécheur quoi qu’il arrive. À ce propos, ‘Amr ibn Chu’ayb a rapporté de son père d’après son grand-père que le Prophète () a dit :

Celui qui pratique la médecine sans posséder les compétences nécessaires est responsable de toute dégradation qu'il a causée à la santé du malade.   (Abû Dâwûd)

Le deuxième cas : le médecin est compétent. Il ne commet alors pas de péché s’il commet une erreur dans son travail, mais il est garant des conséquences de son erreur.

Le troisième cas : le médecin est compétent et a soigneusement suivi les règles appropriées au cas du patient sans avoir commis la moindre erreur, mais son traitement médical a tout de même entraîné des blessures ou des dommages. Ce médecin n’a alors commis aucun péché et n’est pas tenu pour responsable de quoi que ce soit.

Et Allah sait mieux.