Salam, en Algérie il y a des banques qui prأ©tend pratiquer le commerce avec la Murâbaha est-ce que cette procédure est légitime du point de vue de la Charia ? Celle-ci est en effet une transaction tripartite entre un acheteur final (le client), un premier vendeur (le fournisseur) et un vendeur intermédiaire ( banque). La Banque intervient en qualité de premier acheteur vis-à-vis du fournisseur et de revendeur à l'égard de l'acheteur donneur d'ordre (le client). La Banque achète la marchandise au comptant ou à crédit et la revend au comptant ou à crédit à son client moyennant une marge bénéficiaire convenue entre les deux parties. Poursa part le client doit renseigner et aviser la banque du bien qu'il veut acheter entre autre le prix réel (facture pro format du bien ) barak allahou fikoum fidouna wa archidouna wa assalamou alaykoum

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons : 

La Murâbaha licite est basée sur les étapes suivantes :

1. L’acheteur détermine le bien qu’il désire.
2. L’acheteur promet solennellement à la banque de lui acheter la marchandise si celle-ci l’achète.
3. La banque achète la marchandise au fournisseur et il n’y a pas de mal à ce qu’elle l’achète à crédit.
4. L’acheteur signe avec la banque le contrat de vente par Murâbaha dans lequel le prix auquel il achète la marchandise est plus élevé que le prix auquel la banque l’a achetée. C’est de là que vient le mot al-Murâbaha , car la banque perçoit comme profit la différence entre les deux prix et la vente peut se faire à crédit ou au comptant. L’important est de s’accorder sur l’une des deux manières et que la vente se déroule selon celle-ci. .
5. Le client prend possession de la marchandise et c’est ainsi que l’opération de Murâbaha prend fin.
Ce qui précède est donc une Murâbaha licite. Par contre, s’il n’y a pas de vente et d’achat réels, il s’agit alors de prêt à intérêt ayant les apparences d’une Murâbaha.

Et Allah sait mieux.