Que penser de la Tarîqa Qâdiriya Bûtchichiya ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.

Nous n’avons aucune connaissance des croyances de cette Tarîqa ni des fondements sur lesquels elle repose et nous ne pouvons donc pas la juger, car – comme le disent les oulémas – on ne peut juger que ce que l’on conçoit. Cependant, ce que nous savons du soufisme contemporain est qu’il s’établit sur de nombreux fondements répréhensibles et incorrects, dont ce qui suit :

Premièrement : la déviance en matière de dogme, en raison du fait que de nombreux actes de polythéisme y sont présents comme l’invocation d’autres qu’Allah, exalté soit-Il, l’imploration de l’aide des morts, la croyance que ceux qu’ils qualifient de saints , parmi les vivants et les morts, peuvent leur être bénéfiques ou nuisibles. Tous ces actes sont des actes de polythéisme majeur qui font perdre à celui qui y croit le statut de musulman.

Deuxièmement : les innovations dans les actes d’adoration qui ne se basent sur aucune preuve du Coran ou de la Sunna comme le fait d’évoquer Allah, exalté soit-Il, en dansant et en jouant du tambourin ou autre.

Les plus extrémistes d’entre eux croient en l’Unicité de l’Être, c’est-à-dire que l’essence des créatures est celle d’Allah, exalté soit-Il, ou ils croient qu’Allah, exalté soit-Il, est incarné dans certaines de Ses créatures. Pureté à Allah ! Il est plus haut et infiniment au-dessus de tout ce qu’ils disent.
Il ne s’agit pas de faire ici une digression sur leurs fondements et sur la démonstration de leur égarement, mais notre objectif est simplement d’en souligner certains aspects. Nous terminons en disant que le bien se trouve dans le fait de marcher sur les pas des Anciens. Ce qui ne faisait pas partie de la religion à l’époque du Prophète () et de ses Compagnons n’en fait pas plus partie aujourd’hui comme l’a dit l’imam Mâlik, qu'Allah lui fasse miséricorde.

Et Allah sait mieux.