Assalamu ‘Alaykum, J'aime bien écrire des fictions, des histoires sorties de mon imagination. Bien sûr je ne les vends pas et je ne gagne pas d'argent avec. Je précise que les thèmes de mes fictions n'ont rien à voir avec l'Islam. Est- ce licite ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Il s’avère qu'il n'y a pas de mal à rédiger des histoires imaginaires si l'objectif est licite et que cela ne contient aucune interdiction (par la Charia), et cela, que ce soit juste pour le plaisir ou pour stimuler l'esprit ou pour s'exercer à l'écriture ou pour inculquer certaines vertus ou pour produire des paraboles éducatives tels les livres de Maqâmat (récits arabes) comme les Maqâmât al-Harîrî par exemple.
En effet, les oulémas les approuvèrent et ne les interdirent pas après les avoir lues et avoir pris connaissance de son véritable contenu, c'est-à-dire des histoires purement imaginaires.
A l'époque du Prophète (), les poètes commençaient leurs textes par une introduction imaginaire, tel le poème de Ka'b ibn Zuhayr initutlé Bânat Su'âd. Le Prophète () ne les désapprouva pas, bien que ces introductions aient parlé de choses imaginaires à propos d'une séparation, d'un abandon et d'une inimitié alors qu'à l'origine, cela n'était pas arrivé au poète. Les poètes multipliaient les comparaisons et les métaphores imaginaires dans leurs poèmes depuis l’époque des Compagnons et de leurs successeurs, sans que personne ne les désapprouve.

Quant à votre parole : Je leur choisis des titres qui n'ont aucun lien avec l'Islam. , si cela signifie que vous leur choisissez des titres en rapport avec la mécréance ou qui invitent à la débauche ou l'immoralité, cela est interdit. Par contre, si cela signifie que vous choisissez des titres appropriés au contenu des histoires qui ne contiennent rien d'illicite, il n'y a alors pas de mal à cela.

Et Allah sait mieux.