Salam aleykoum, Merci pour votre réponse, mais c’est toujours pas clair pour moi, voici ce qui est marqué sur l’attestation de paiement de cette organisme : (le directeur de la caisse d’allocation familiale certifie que : le nom de mon mari, mon nom, les noms de mes enfants, ont perçu les prestations suivantes : le montant d’aide) les précisions concernent ma question n°2466006, si vous pouvez m’expliquer le jugement de cet situation, jazakom allahou kair.

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Nous vous remercions pour votre rectification et pour votre confiance en nous. Nous vous rappelons que, dans la fatwa précédente, nous avions conclu notre réponse par le fait qu'il est obligatoire de respecter les conditions émises par l'État dans ce domaine.
En effet, il est possible que les termes utilisés dans le contrat ne désignent pas un droit de propriété (du mari), mais désigne une aide accordée au mari afin qu'il subvienne aux besoins de sa famille. Dans ce cas, cet argent devient alors comme le restant de son argent et il peut le dépenser comme bon lui semble.
C'est pourquoi nous pensons qu'il est préférable que vous vous référiez aux oulémas de confiance présents près de chez vous, que ce soit dans un centre islamique ou autre, car ils sont plus au courant de la réalité des choses et plus à même de donner un avis juridique approprié sur la question.

En supposant que ce contrat désigne un droit de propriété de chacun de vous de sa part de cet argent, il est alors interdit au mari de disposer de la part de sa femme sans son accord. En effet, le Prophète () a dit :
Il n’est licite de toucher aux biens d’un musulman qu'avec son consentement. (Ahmed).

Toutefois, il lui est permis de disposer de l’argent de ses enfants s'il en a besoin mais en en dépensant uniquement ce qui est indispensable. Djâbir ibn 'Abdillah, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté : Un homme alla trouver le Prophète () et lui dit : "Ô Messager d’Allah, j’ai de l’argent et un enfant et mon père désire prendre mon argent." Le Prophète () lui dit : "Toi et ton argent appartenez à ton père." (Ibn Mâdja).

Et Allah sait mieux.