Une défunte laisse son mari, six garçons et une fille Fatwa No: 247006
- Fatwa Date:2-4-2014
Assalam alaykum, Je souhaite savoir comment est calculé l’héritage dans deux possibilités : 1er – Mère décédée laissant son mari, 6 garçons et une fille. 2eme – Père et Mère décédés laissant 6 garçons et une fille. Sachant que leurs enfants ont chacun leurs enfants (petits enfants). Je vous remercie infiniment pour votre analyse et réponse. Allah y Jazikoum bel khir Très cordialement.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Concernant la première situation, l'héritage d’une femme laissant derrière elle un mari, six fils, une fille et des petits-enfants héritiers sans laisser d'autre héritier que ceux-là , doit être partagé de la sorte : son mari perçoit le quart au titre de la réserve héréditaire, et le reste de l'héritage est partagé entre les fils et la fille en vertu des droits d’agnation en donnant à chacun des fils une part équivalente à celle de deux filles. Quant aux petits-enfants, ils ne perçoivent rien, car ils sont occultés par les fils qui les empêchent d'hériter.
Quant à la deuxième situation, l'héritage de la mère et du père laissant derrière eux six fils, une fille et des petits-enfants sans laisser d'autre héritier doit être partagé entre les fils et la fille en vertu des droits d’agnation, en donnant à chaque fils une part équivalente à celle de deux filles. Quant aux petits-enfants, ils ne perçoivent rien non plus.
Ensuite, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très dangereuse et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d'une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Vous pouvez aussi consulter la liste des héritiers masculins et féminins ainsi que tout ce qui se rapporte à la manière de partager un héritage sur le lien suivant :
http://www.islamweb.net/fmerath
Et Allah sait mieux.