Quelle est la sentence relative à une femme qui s'est mariée, à l'insu de ses parents, chez un Ma'dhûn, sachant que ses parents ont amené son mari à divorcer d'avec elle après trois jours de mariage, et qu’ils lui ont promis de les remarier ensuite ? Les parents ont manqué ensuite à leur promesse et veulent à présent faire subir à leur fille une opération pour reconstituer l'hymen afin de la marier à un autre. Il est à noter que le premier mari veut toujours se remarier avec elle.

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Le mariage sans la permission du tuteur est invalide, car le Prophète, Salla Allahou `Alaihi wa Sallam , a dit :

Si une femme se marie sans l'autorisation de son tuteur matrimonial (Waly), son mariage est nul, son mariage est nul, son mariage est nul (Ahmed)

De même, il a dit : Un mariage n’est pas valide sans la présence d’un Waly (tuteur matrimonial). (Ahmed, Abû Dâwûd, Al-Nassâ’i, al-Tirmidhi, Ibn Mâdjah)

Ainsi, une femme qui se marie sans l'autorisation de son Waly, doit divorcer d'avec son époux. Après l'écoulement de son délai de viduité, il lui est permis de se remarier avec son ex-époux conformément aux conditions et aux piliers requis. Le Waly a le droit de refuser le mari s'il n'est pas convenable. S'il est convenable en matière de religion et de moralité, il n'est pas permis au Waly de le refuser, car le Prophète () a dit :

Si un homme dont vous êtes satisfait de la religon et des valeurs morales demande la main de votre fille, acceptez-le [...]. (Al-Tirmidhi)

Quant à la détermination de ces parents à reconstituer l'hymen, cela est interdit, car c'est une sorte de tromperie vis-à-vis du second mari et elle implique un dévoilement de la `Awra, partie intime, de la femme sans nécessité impérative.