Assalam waleykoum,
Je vous ai adressé une question en voici le numéro 2487597
Vous m'avez répondu en m’orientant vers une fatwa similaire à mon cas, après avoir lu celle-ci, elle ne répond pas à question, car mon cas n'est pas vraiment le même.
Svp répondez à ma question c'est très important.
Barak´allah ofik oum

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Les termes prononcés par votre mari : Je divorce de toi sont explicites en matière de divorce le rendent effectif sans possibilité de l'annuler. Quant à ce qu’il appelle la contrainte, il semble désigner par cela le fait que vous avez exercé une pression sur lui. Or, la contrainte annulant le divorce est définie par les oulémas comme dans la description qui en est faite dans le livre intitulé Zâd al-Mustaqni' qui est un ouvrage de l'école hanbalite : Celui qu’on contraint injustement de faire quelque chose en le torturant, en torturant son enfant, en prenant de ses biens un montant qui lui serait préjudiciable ou si une personne capable de faire l’une de ces choses le menace et qu’on pense qu’il peut mettre à exécution ses menace. Dans ce cas, si cette personne prononce le divorce à cause des menaces, celui-ci n'est pas effectif.

Quant aux paroles qui suivirent de la part de votre mari, selon lesquelles vous êtes toujours sa femme, elles sont considérées comme une façon correcte de vous reprendre comme épouse. Partant, vous êtes donc toujours sous sa tutelle.

Si la situation est telle que vous l'avez décrite et qu'il ne subvient pas à vos besoins ni à ceux de votre enfant et qu'il vous abandonne durant une longue période, vous nuisant de ce fait, il désobéit certes à Allah, exalté soit-Il, en faisant cela et commet un manquement dans ses devoirs envers ceux qu'Allah, exalté soit-Il, a placés sous sa responsabilité. Ibn 'Umar, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté que le Prophète () a dit : L’homme est un berger pour les membres de sa famille et est responsable d’eux (Boukhari et Mouslim) 'Abdullah ibn 'Amr, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté que le Prophète () a dit : Laisser les personnes à sa charge en proie au besoin est déjà un grave péché. (Ahmad Abû Dâwûd) Dans cette situation, vous avez le droit de porter votre cas devant les autorités compétentes pour examiner les affaires des musulmans, comme un centre islamique, qui examinera la situation et obligera votre mari à remplir ses devoirs ou à mettre un terme à son injustice envers vous, en vous répudiant, si vous le désirez.

Et Allah sait mieux.