Salam aleikoum, Dans la fatwa no 100620 vous avez écrit : D'après Mouadh ibn Djabal, qu'Allah soit satisfait de lui, le Prophète a dit : Ceux qui s'aiment pour Ma Sublimité auront des chaires de lumière que leur envieront les prophètes et les martyrs ?. [Rapporté par Ahmed et At-Tirmidhi] . Ne citait-il pas plutôt Allah ? J'ai une question, par ailleurs. Je vous questionnais sur le mensonge en plaisanterie et vous m'avez donné le lien de plusieurs fatwas qui ne répondaient pas à ma question. Je voulais savoir si mentir en plaisantant puis révéler ensuite que c'était faux est considéré comme un mensonge. Si mon explication n'est pas claire, je peux citer un exemple. Cette fatwa suggère que c'est permis : http://www.sunnisme.com/article-islam-le-mensonge-dans-la-plaisanterie-88727132.html Qu'Allah vous r?©compense.

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Nous avons déjà mentionné dans plusieurs fatwas qu’il n’est pas permis de recourir au mensonge par plaisanterie, que la personne à qui on ment soit au courant que c'est un mensonge ou non, car la raison de l’interdiction est le mensonge même comme l’indique le hadith du Prophète () : Malheur à celui qui raconte quelque chose et ment pour faire rire l’assistance. Malheur à lui ! Malheur à lui ! (Abû Dâwud, al-Tirmidhî et d’autres).
La raison de l’interdiction n’est pas le fait que la personne qui entend cela pense que c’est la vérité.

Au contraire, celui qui entend un mensonge et qui sait que c’en est un doit réprimander la personne qui le dit. Al-San'ânî a dit dans Subul al-Salâm en faisant le commentaire du hadith mentionné ci-dessus : Il est interdit à une personne d’écouter un mensonge dès lors qu’elle sait que c’en est un car cela reviendrait à approuver le mal. De plus, il est obligatoire de réprimander ce mal ou de quitter cet endroit.

Le mensonge n’est donc pas permis même lors d’une plaisanterie. Ibn Mas'ûd a dit : Il ne convient pas de mentir en étant sérieux ou en plaisantant. (Boukhari dans Al-Adab al-Mufrad, Ahmad, [Al-Albânî : Sahîh])

Il est probable que l’une des sagesses de l’interdiction du mensonge même lorsqu’on plaisante - mentionnée par certains oulémas - est que cela permet d’acquérir un savoir-faire dans le fait de forger des mensonges et de les répandre, le vrai se mélangerait donc au faux dans la société et vice-versa.

Et Allah sait mieux.