Je suis employée dans une entreprise privée et mes conditions de travail sont bonnes, mais depuis peu le patron se montre gêné du temps que je passe en accomplissant la prière d’al-Dhohr, attendu que j’effectue les prières surérogatoires et que, comme vous le savez, le total du nombre des Rak’as est de dix. Il me dit qu’il ne me permet que d’accomplir la prière prescrite uniquement et qu’il ne me pardonnera pas si j’accomplis les prières surérogatoires. Que faut-il donc faire ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Tout d’abord, vous devez tenir à ce que votre travail soit conforme aux règles de la Charia, loin des interdits et des infractions aux prescriptions de la Charia.

Ceci dit comme votre patron ne vous permet que d’accomplir la prière obligatoire, il ne vous est pas permis de retarder votre travail pour accomplir les prières surérogatoires car votre respect du contrat du travail est un devoir alors que l’accomplissement des prières surérogatoires est un acte surérogatoire et lorsqu’il y a une contradiction entre un devoir et un acte d’adoration surérogatoire, on fait passer le devoir en premier.

 Il vous incombe cependant de lui expliquer votre position en lui demandant de vous permettre de retarder un peu votre travail, mais pas plus de quelques minutes pour accomplir les prières obligatoires avec ses Rak’as surérogatoires. Et essayez de ne pas prolonger votre prière de façon à ne pas retarder votre travail.

S’il n’accepte pas, vous avez donc deux possibilités : soit tenir à votre pratique et quitter ce travail, soit remettre à plus tard l’accomplissement des prières surérogatoires pour les accomplir chez vous si cela est possible.