Un défunt laisse quatre frères, sept neveux, une fille et trois soeurs Fatwa No: 281416
- Fatwa Date:11-1-2015
Assalaamu Alaykum ; Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes : -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l’héritage ?: (Frère germain) Nombre 4 (Neveu, fils d'un frère consanguin du père) Nombre 7 -Est-ce que la personne avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l’héritage? : (Fille) Nombre 1 (Sœur germaine) Nombre 3 - Information concernant les dettes de la personne décédée : (Dettes à rembourser envers les tiers).
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Etant donné que le défunt a contracté des dettes avant sa mort, la première chose à faire avant le partage de son héritage entre les ayants droit est de s’acquitter de ses dettes car ces derniers n’ont droit à aucune part de l’héritage qu’après le remboursement des dettes du défunt, Allah, exalté soit-Il, dit : […] après exécution du testament qu'il aurait fait ou paiement d'une dette. (Coran 4/11).
Il est mentionné dans l’Encyclopédie du Fiqh : Si une personne décédée a des dettes envers les tiers, il est du devoir de ses héritiers selon le consensus de tous les oulémas de les remboursées avant de se partager son héritage entre eux. Allah, exalté soit-Il, dit : […] après exécution du testament qu'il aurait fait ou paiement d'une dette. (Coran 4/11), ceci afin de le décharger de son fardeau, de rafraîchir sa peau et de libérer son âme conformément à ce qui est mentionné dans les hadiths authentiques fin de citation.
C’est seulement après le remboursement des dettes du défunt qu’on doit procéder au partage de sa succession et si ses héritiers se limitent à ceux mentionnés dans la question, alors sa fille perçoit la moitié. Allah, exalté soit-Il, dit : […] Et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié (Coran 4/11).
Ce qui reste est partagé entre les quatre frères germains et les trois sœurs germaines en vertu des droit d'agnation (Ta'sîb), au frère une part équivalente à celle de deux sœurs, Allah, exalté soit-Il, dit : et s'il a des frères et des sœurs, à un frère alors revient une part égale à celle de deux sœurs. (Coran 4/176).
Quant aux sept neveux (fils d'un frère consanguin), ils ne perçoivent rien de l’héritage, car ils sont occultés par le frère germain qui les empêche d’hériter.
L’héritage est partagé en 22 parts : la fille en perçoit onze (1/2) et chacun des quatre frères germains en perçoit deux et chacune des trois sœurs germaines en perçoit une.
Et Allah sait mieux.