Un défunt laisse son épouse, cinq filles, un frère et quatre sœurs Fatwa No: 288604
- Fatwa Date:12-3-2015
Salam alaykoum,Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes : -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? : (Frère germain) Nombre 1 -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage? : (Fille) Nombre 5 (Epouse (femme)) Nombre 1 (Sœur germaine ) Number 4
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question, alors son héritage se répartit comme suit :
Aux cinq filles : les 2/3 (part déterminée par le Coran) car Allah, le Très Haut, dit : S'il n'y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. (Coran 4/11)
A son épouse : le huitième (part déterminée par le Coran) car il existe un héritier descendant, Allah, le Très Haut, dit : Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. (Coran 4/12).
A son frère et à ses quatre sœurs : Ce qui reste en vertu des droit d'agnation (Ta'sîb) et la part du frère doit être équivalente à celle de deux soeurs.
L’héritage se répartit donc en 720 parts : aux cinq filles les 2/3 (480 parts soit 96 parts pour chacune), à l’épouse le 1/8 (90 parts), au frère germain 50 parts et à chaque sœur germaine 25 parts.
Enfin, nous avisons celui qui a questionné que le problème de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut se contenter, en cette matière, ou considérer comme suffisante une fatwa élaborée par un mufti conformément à une question qui lui a été posée. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.