Un défunt laisse sa mère, sa femme, un fils et une fille
Fatwa No: 292309

Question

Assalam alaykum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fils) Nombre 1
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? :
(Mère)
(Fille) Nombre 1
(Epouse (femme)) Nombre 1

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa Famille et ses Compagnons :

Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question (à savoir un fils, une fille, une mère et une épouse), alors son héritage se répartit comme suit :
A son épouse le huitième (part déterminée par le Coran), car il existe une descendance héritière, Allah, le Très Haut, dit : Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. (Coran 4/12). A sa mère le sixième (part déterminée par le Coran), car il existe une descendance héritière, Allah, le Très Haut, dit : Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant (Coran 4/11)

Le reste de l'héritage revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) au fils et à la fille et la part de cette dernière est la moitié de celle de son frère, Allah, le Très Haut, dit : Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. (Coran 4/11).

L’héritage est partagé en 72 parts : la mère en perçoit le 1/6 soit 12 parts. L’épouse en perçoit le 1/8 soit 9 parts. Le fils en perçoit 34 parts et la fille 17 parts.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très grave et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent.
Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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