Un défunt laisse son épouse, une fille, un frère et une sœur Fatwa No: 293410
- Fatwa Date:21-4-2015
Assalam alaykum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? :
(Frère utérin (maternel)) Nombre 1
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fille) Nombre 1
(Épouse (femme)) Nombre 1
(SÅ“ur Germaine ) Nombre 1
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa Famille et ses Compagnons :
Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question, alors son héritage se répartit comme suit :
L’épouse perçoit le huitième (part déterminée par le Coran), car il existe une descendance héritière, Allah, le Très Haut, dit : Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. (Coran 4/12).
La fille perçoit la moitié. Allah, exalté soit-Il, dit : […] Et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié (Coran 4/11).
La sœur germaine perçoit ce qui reste en vertu des droits d’agnation (Ta'sîb) qui s’appliquent aux sœurs quand le défunt laisse avec elles une descendance exclusivement féminine.
L’héritage est donc partagé en huit parts. L’épouse en perçoit une part (le huitième), la fille en perçoit da moitié soit 4 parts, et la sœur germaine prend le reste c’est-à -dire 3 parts. Le frère utérin n’a aucune part dans cette succession à cause de la présence de la fille du défunt.
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très dangereuse et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux