Répartition de l'héritage entre la mère, 5 fils et 2 filles Fatwa No: 294124
- Fatwa Date:3-5-2015
Assalaamu Alaykum; Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes:
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage?: (Fils) Nombre 5
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit ? l'héritage? : (Mère) (Fille) Number 2
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question, alors son héritage se répartit comme suit :
A sa mère : le sixième (part déterminée par le Coran) : Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant. (Coran : 4/11).
Ce qui reste revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) aux cinq fils et aux deux filles et chaque fils a une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. (Coran : 4/11).
L’héritage se répartit en 72 parts : à la mère le 1/6 c.à .d. 12 parts ; il reste 60 parts à partager entre les cinq fils et les deux filles : chaque fils en perçoit 10 parts et chaque fille en perçoit 5 parts.
Enfin nous avisons celui qui a questionné, que le problème de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut se contenter, en cette matière, ou considérer comme suffisant une Fatwa élaborée par un mufti conformément à une question qui lui a été posé. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème, sinon l’exposer aux Oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.