Partage de l'héritage entre le mari, une fille, une soeur et un neveu Fatwa No: 306097
- Fatwa Date:26-8-2015
Assalaamu ‘Alaykum,Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? (Neveu, fils d'un frère germain du père) Nombre 1 (Epoux (mari)) -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage? : (Fille) Nombre 1 (Sœur) Nombre 1
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si la défunte n’a laissé d’autre héritier que ceux mentionnés, alors sa fille perçoit la moitié de l’héritage au titre de la réserve héréditaire (fard). Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : […], s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié. (Coran 4/11). Le mari perçoit le quart au titre de la réserve héréditaire, Allah, exalté soit-Il, dit : […] Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu’elles laissent […] (Coran 4/12)
Le reste de l’héritage revient à la sœur si elle est germaine ou consanguine en vertu des droits d’agnation (Ta'sîb) qui s'appliquent aux sœurs germaines ou consanguines quand le défunt laisse avec elles une descendance exclusivement féminine.
S’il s’agit d’une sœur utérine, elle n'a aucune part dans cette succession et le reste de l’héritage revient au neveu (fils d’un frère germain).
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très grave et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.