Quelles sont les conséquences si la viande de la bête sacrifiée est abîmée Fatwa No: 31590
- Fatwa Date:30-8-2016
Nous avons sacrifié un animal en ne recherchant que l’agrément d’Allah, exalté soit-Il, mais en raison de la chaleur excessive et des modes de stockage, la viande de l'animal a été en grande partie abîmée. Avons-nous perdu la récompense de ce rite et devons-nous sacrifier un second animal à la place lors de l’Aid de l’an prochain ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Il ne vous incombe pas de sacrifier une seconde bête à la place de la vôtre. Votre sacrifice est valide si vous avez respecté les conditions de son accomplissement.
Al-Barâ’, qu’Allah lui fasse miséricorde, a rapporté que le Messager d’Allah () a dit :
Quiconque égorge son offrande après la Salât d’al-Aid aura parachevé son rite et aura appliqué la Sunna des Musulmans à la lettre (Boukhari et Mouslim).
Vous n’êtes pas responsable de ce qui a été abîmé en raison du stockage, car le Prophète (), a autorisé le stockage de la viande de sacrifice selon un hadith rapporté par Baridah :
Le Messager d’Allah () a dit :
… Je vous avais proscrit de manger la viande des offrandes au-delà de trois jours, eh bien, conservez-la autant que vous voulez… (Mouslim).
Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, a rapporté que le Messager d’Allah (), a dit :
Mangez de la viande des offrandes et conservez-la pendant trois jours Quelque temps après, ils ont dit : "Les gens tirent profit de leurs offrandes, ils prennent le bouillon gras de leurs offrandes et en font fondre la graisse". Étonné, le Prophète, Salla (Allahou Alaihi wa Sallam), a demandé : Quel mal y a-t-il à cela ? "Ô Messager d’Allah, lui ont-ils répondu, tu as auparavant proscrit de manger de la viande des offrandes au delà de trois jours ! " Et le Prophète () de répondre :
Je ne l’ai fait, qu’en raison du malheur qui vous a affligé ; mangez-en une partie, conservez-en une autre et faites l’aumône du reste. (Ahmad, al-Nasâ’i et al-Bayhaqi.)
Et Allah sait mieux.