Le malade n’est exempt de l’accomplissement de la prière que s’il perd la raison Fatwa No: 33300
- Fatwa Date:19-1-2015
Mon père est mort il y a 6 mois et il a été victime d’une thrombose cérébrale deux mois avant son décès ce qui l’a rendu partiellement paralysé. Il était conscient, mais sa paralysie l’a empêché d’accomplir la prière et deux semaines avant sa mort, il avait complètement cessé de prier (chose qu’il n’avait jamais faite auparavant). Il était conscient qu’il avait cessé de prier et il m’avait avoué qu’il ne pouvait pas accomplir la prière et je lui avais répondu qu’il pouvait refaire les prières manquées quand il se rétablirait. Quel est l’avis concernant ce cas ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons :
Le malade n’est exempt de l’accomplissement de la prière que s’il perd la raison. Si, par contre, il est conscient, il doit accomplir la prière ne serait-ce que par des gestes, conformément à la parole d’Allah, exalté soit-Il, (sens du verset) : Craignez Allah, donc autant que vous pouvez ! […] (Coran : 64/16) et à la parole du Prophète () : Prie debout, si tu ne peux pas, prie assis et si tu ne peux pas non plus, prie allongé sur le côté. (Boukhari)
Ainsi, si tel était l’état de votre père, son délaissement de la prière est alors une erreur grave. Nous implorons Allah de la lui pardonner. Nous vous recommandons de multiplier les invocations en sa faveur, de demander à Allah de lui pardonner et de verser des aumônes en son nom, car cela fait partie des meilleures actions que l’enfant peut faire pour ses parents conformément à la parole du Prophète () :
Quand le fils d'Adam meurt, ses œuvres s'arrêtent, sauf trois choses : une aumône continue, un savoir dont les gens tirent profit et un enfant vertueux qui invoque Allah pour lui. (Mouslim)
Et Allah sait mieux !