Un défunt laisse deux femmes, sa mère, quatre fils et six filles
Fatwa No: 349246

Question

Assalam alaykum,Pourriez-vous m'expliquer la part d'un héritage pour mon père décédé en 1999, il a laissé deux épouses, sa mère (décédée en 2001), quatre fils et six filles.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Celui qui est mort et a laissé une mère, deux épouses, quatre fils, six filles et n’a pas laissé avec eux d’autres héritiers – comme par exemple un père ou un grand-père – alors son héritage se répartit comme suit :
Sa mère perçoit le sixième au titre de réserve héréditaire en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, le Très Haut, dit : Allah, le Très Haut, dit : Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant […] (Coran 4/11).
Ses deux femmes perçoivent le huitième au titre de réserve héréditaire en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, le Très Haut, dit : Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. (Coran 4/12).
Le reste de l'héritage après déduction de la part de la mère et celle des deux Ã©pouses revient en vertu des droits d'agnation à ses 4 fils et 6 filles en donnant à chaque fils une part équivalente à celle de deux filles. Allah, le Très Haut, dit : Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles (Coran 4/11).
L’héritage doit être reparti en 336 parts : la mère en perçoit le 1/6 soit 56 part, les deux épouses en perçoivent le 1/8 c'est-à-dire 21 parts pour chacune, chacun des 4 fils en perçoit 34 parts et chacune des 6 filles en perçoit 17 parts.

Enfin, nous avisons celui qui a questionné que le problème de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut se contenter, en cette matière, ou considérer comme suffisant une fatwa élaborée par un mufti conformément à une question qui lui a été posée. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.


Et Allah sait mieux.

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