Assalem 'aleykum wa Rahmatu Allah wa Barakatuh,
Je souhaiterais un conseil, Allah y jazikom kheir, par rapport à une situation à laquelle est confrontée mon fils. En effet, il subit des moqueries quotidiennes et une forme de harcèlement de la part de ses camarades. Mon fils n'arrive pas à se défendre car il n'aime pas blesser les autres que ce soit par la parole ou physiquement. Or, il en souffre énormément, comment, nous, en tant que parents, concilier les enseignements de notre noble Prophète, salla Allah aleyhi wa salem, sur le bon comportement avec les autres, et le fait de devoir se défendre face à des jeunes qui ne craignent plus grand chose, qu'Allah les guide? Jusqu'à présent, j'ai toujours été contre qu'ils leur rendent la pareille par la moquerie mais je suis excédée et je souffre pour lui, j'en suis arrivée à lui conseiller de se défendre et de se moquer d'eux à son tour uniquement si il est attaqué, ai-je eu tort, qu'Allah me pardonne, éclairez-moi sur la meilleure attitude à adopter dans l'agréement d'Allah baraka Allahu fikom

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Vous ne commettez aucune erreur en conseillant à votre fils de se défendre et de répondre par la pareille à ses camarades dans le but que ceux-ci arrêtent de l'embêter. En effet, bien qu'il soit recommandé de pardonner et que celui qui le fait ait la promesse d’obtenir une grande récompense pour cela, il existe toutefois des situations où il est préférable de ne pas pardonner et de répondre à l’agression à laquelle on fait face. Allah, exalté soit-Il, dit (sens des versets) :

Alors, quiconque vous agresse, agressez-le en lui rendant la pareille. Craignez Allah, et sachez qu’Allah est avec les gens pieux (Coran 2/194) et ceux qui, lorsqu’ils sont injustement agressés, se défendent (Coran 42/39)

Al-Qurtubî, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : En résumé, il est recommandé de pardonner, mais l'inverse peut être vrai dans certaines situations comme mentionné précédemment s’il est nécessaire d’empêcher l’accroissement de l'injustice et des préjudices. Zaynab injuria Aïcha, s, en présence du Prophète () et celui-ci lui demanda d'arrêter, mais elle continua. Il dit alors à Aïcha : "Allons, ne te laisse pas faire." (Mouslim)


Et Allah sait mieux.