Assalam alaykum, Il a un moment, j'ai volé la tablette de mon cousin il a 8 ans. Après j'ai échangé la tablette contre un téléphone pour qu'il ne me soupçonne pas. Mais cette année j'ai connu ma religion je me suis converti pour arrêter tout péché. Pour la tablette je n’ai pas d'argent pour lui en acheter une et lui rendre, si je veux lui demander pardon il ne comprendra pas car c'est un enfant, ça lui fait rien parce qu’il en a d'autres. Que dois-je faire. Je voulais vendre mon téléphone et avec l'argent faire du sadak. Répondez svp car c'est très important pour ma vie future (l'au-delà).

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Vous avez l'obligation de rendre à son propriétaire un objet semblable à celui que vous lui avez volé. Vous devez donc acheter une tablette semblable à celle volée et la donner à votre cousin. Si vous n'êtes pas capable d'en acheter une maintenant, il s'agit alors d'une dette à votre charge dont vous devrez vous acquitter lorsque vous en serez capable. Il ne vous est pas permis de faire aumône de la valeur de l'objet volé en son nom si vous êtes capable de rendre cet objet à son propriétaire. Vous n'êtes toutefois pas obligé d'informer cette personne que vous l'avez volé et il vous suffit de lui rendre la tablette par un quelconque moyen.
Le cheikh Ibn 'Uthaymîn, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : Celui qui a commis un tort envers des gens doit, après s’être repenti, réparer son tort. Ainsi, s'il a volé quelque chose à quelqu'un et s’est repenti, il doit le lui rendre, car sinon, son repentir n'est pas valable. Quelqu'un pourrait dire : "Si je le lui rends, je me couvrirai de honte et il se peut que la personne prétende que je lui ai volé plus que cela." On répondra alors à cette personne : "Il est possible d'éviter cela en écrivant par exemple une lettre dans laquelle vous ne mentionnez pas votre nom et que vous envoyez au propriétaire de l'objet volé avec ce dernier, c'est-à-dire l'objet volé ou la valeur de celui-ci s'il est impossible de le rendre. Vous pouvez écrire dans la lettre : 'Ceci est à toi de la part de la personne qui l'avait volé et s'est repentie’. Et quiconque craint Allah, il lui donnera une issue favorable.

Et Allah sait mieux.