Ma mère est décédée, qu’Allah, exalté soit-Il, lui fasse miséricorde la nuit du stationnement à ‘Arafa qui correspondait à un lundi. Elle ne se plaignait pas d’une quelconque maladie. Son décès ne fut pas dû à un arrêt cardiaque ou autre. Elle avait 47 ans et jouissait d’une excellente santé. Elle jeunait les lundis et les jeudis et les 13, 14, 15 de chaque mois. Elle accomplissait également toutes les obligations religieuses comme l’aumône et la prière. On m’a dit que celui qui décède la nuit de ‘Arafa est considéré comme ayant stationné avec les pèlerins et que celui qui meurt un lundi comme le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) est à l’abri du châtiment de la tombe. Quel est votre avis ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Nous demandons à Allah, exalté soit-il, qu’il fasse miséricorde à votre mère, qu’il accepte toutes ses Å“uvres pies et qu’Il vous console. Sachez que si votre mère est sortie pour un besoin la dixième nuit de Dhul-Hidja après avoir stationné à ‘Arafa le neuvième jour c’est qu’elle a stationné avec les pèlerins et si elle est décédée le neuvième jour avant d’avoir stationné à ‘Arafa alors en réalité on ne la considère pas parmi ceux qui ont stationné à ‘Arafa. Mais nous espérons qu’Allah, exalté soit-Il, accepte son pèlerinage et qu’elle soit ressuscitée en train de réciter la Talbiyya car le Prophète () a dit :

 Si quelqu’un qui a l’intention de faire une bonne action mais ne l’accomplit pas, Allah lui consignera une bonne action complète.  (Boukhari, Mouslim)

Nous ne connaissons pas de preuves sur le mérite de mourir le lundi excepté qu’Abû Bakr, qu’Allah soit satisfait de lui, souhaitait mourir ce jour là car le Prophète () est mort un lundi. Mais nous ne savons rien sur le fait que mourir le lundi met à l’abri du châtiment de la tombe.

Et Allah sait mieux.