Un défunt laisse sa femme, quatre fils et six filles Fatwa No: 365884
- Fatwa Date:4-12-2017
Assalamou alaykoum,Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes : -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? : (Fils) Nombre 4 -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? : (Fille) Nombre 6 (Epouse (femme)) Nombre 1 - Informations complémentaires : : L'épouse a un fils d'un premier mariage.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux mentionnés dans la question, alors son héritage se répartit comme suit :
Son épouse perçoit le huitième au titre de la réserve héréditaire (fard), car le défunt a laissé une descendance héritière. Allah, le Très Haut, dit : Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. (Coran 4/12).
Ce qui reste après le prélèvement de la part de l’épouse revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) aux quatre fils et six filles du défunt ; chaque fils percevant une part équivalente à celle de deux filles, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. [...] (Coran 4/11)
L'héritage doit donc être divisé en 112 parts, partagées comme suit : L’épouse en perçoit le 1/8 soit 14 parts, chacun des quatre fils en perçoit 14 parts et chacune des six filles en perçoivent 7 parts.
Concernant le fils de l’épouse dont le père est son premier mari, il n’a aucune part dans l’héritage de son mari actuel qui venait de mourir car il ne fait pas partie des fils de ce dernier.
Enfin, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très délicate, et qu'il est plus prudent de ne pas se contenter de cette réponse et de porter la question devant un tribunal islamique ou de questionner oralement un savant à ce propos pour vérifier le nombre d’héritiers. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après des recherches ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que ces choses passent avant le droit des héritiers sur les biens.
Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux