Un défunt laisse sept fils, cinq filles et son épouse Fatwa No: 366457
- Fatwa Date:7-12-2017
Assalam alaykoum,Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes : -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l’héritage ? : (Fils) Nombre 7 -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l’héritage ? : (Fille) Nombre 5 (Epouse (femme)) Nombre 1
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le défunt n’a pas laissé d'autres héritiers avec ceux mentionnés dans la question, alors son épouse perçoit le huitième de l'héritage au titre de la réserve héréditaire en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : [...] Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. [...] (Coran 4/12)
Le reste de l'héritage après déduction de la part de l’épouse revient en vertu des droits d'agnation à ses sept fils et cinq filles en donnant à chaque fils une part équivalente à celle de deux filles. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. [...] (Coran 4/11).
Par conséquent, l'héritage doit être divisé en 152 parts et partagé comme suit : l’épouse en perçoit un huitième, c'est-à -dire 19 parts ; chaque fils en perçoit 14 parts ; et chaque fille en perçoit 7 parts.
Enfin, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très délicate, et qu'il est plus prudent de ne pas se contenter de cette réponse et de porter la question devant un tribunal islamique ou de questionner oralement un savant à ce propos pour vérifier le nombre d’héritiers. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après des recherches ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que ces choses passent avant le droit des héritiers sur les biens. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.