Une défunte laisse ses parents, son mari et une fille Fatwa No: 375532
- Fatwa Date:26-4-2018
Assalam alaykoum,Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes : -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? : (Père) (Epoux (mari)) -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? : (Mère) (Fille) Nombre 1
Louange à Allah et que paix et les bénédictions d'Allah soient sur Son Prtophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question et n’a pas laissé d’autres héritiers, alors son héritage se répartit comme suit :
Chacun des deux parents perçoit le sixième au titre de la réserve héréditaire (fard), car la défunte a laissé une descendance héritière. Allah, le Très Haut, dit : Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant. (Coran 4/11)
Son mari perçoit un quart de son héritage au titre de la réserve héréditaire et en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, le Très Haut, dit : " Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu'elles laissent, après exécution du testament qu'elles auraient fait ou paiement d'une dette." (Coran 4/12).
Sa fille - qu’elle soit mariée ou non – perçoit la moitié au titre de la réserve héréditaire car Allah, le Très Haut, dit : Et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié. (Coran 4/11).
Il s'agit là d'une question qui relève du ‘Awl (système de réduction proportionnelle des quoteparts). L'héritage se divise donc en 13 parts : la mère 2 parts, le père 2 parts, le mari 3 parts et la fille 6 parts.
Ensuite, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très dangereuse et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.