Une défunte laisse deux frères et une sœur
Fatwa No: 379399

Question

Bonjour, ma grande sœur est décédée et elle n'a jamais été mariée aussi elle n'a jamais eu d'enfants et les parents sont décédés avant sa disparition, elle a laisse deux frères et une sœur de même père et je vous demande de m’éclaircir par rapport a son héritage tel que défini dans l'islam en vous remerciant

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Tous d’abord nous implorons Allah, exalté soit-Il, d’accorder Sa miséricorde à votre sœur. Si les héritiers de votre sœur se limitent à ceux qui ont été mentionnés dans la question, alors l’ensemble de l’héritage revient en vertu des droits d’agnation aux deux frères et à la sœur consanguins, chaque frère percevant une part équivalente à celle de deux sœurs. Allah, exalté soit-Il, dit : Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : "Au sujet du défunt qui n'a pas de père ni de mère ni d'enfant, Allah vous donne Son décret : si quelqu'un meurt sans enfant, mais a une sœur, à celle-ci revient la moitié de ce qu'il laisse. Et lui, il héritera d'elle en totalité si elle n'a pas d'enfant. Mais s'il a deux sœurs (ou plus), à elles alors les deux tiers de ce qu'il laisse; et s'il a des frères et des sœurs, à un frère alors revient une portion égale à celle de deux sœurs. Allah vous donne des explications pour que vous ne vous égariez pas. Et Allah est Omniscient".
L’héritage se répartit en 5 parts, chacun des deux frères en perçoit 2 parts et la sœur en perçoit 1 part.
Nous attirons votre l’attention sur le fait que le problème de l’héritage est un problème très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut pas considérer comme suffisant en la matière une fatwa émise par un mufti conformément à une question qui lui a été posée. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner de près et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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