Asslam alaykoum,Ma question est en rapport avec la question de la fatwa numéro 221119. Doit-on faire le Ghousl suite à des pertes transparentes sans couleur ni odeur ? Vous avez donné les avis des trois écoles. Je souhaiterais avoir l'avis de l'école hanafite sur le point suivant : "Si vous doutez de la nature de ce liquide et vous ne savez pas s'il s'agit de mani, de madhi ou autres..."

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Les Hanafites exigent le Ghousl à celui qui, après son réveil, constate les traces d’un liquide et il ne sait pas s'il s'agit de sperme ou non, et ce, même s’il ne se rappelle pas qu’il a fait un songe érotique. Ce Ghousl est, selon eux, obligatoire car la personne concernée ne peut avoir la tranquillité de conscience qu'après l'avoir accompli.
Il est mentionné dans le livre hanafite Durar al-Hukkâm Charh al-Ahkâm : S’il se réveille et découvre sur sa cuisse, ses vêtements ou son lit les traces d’un liquide, s’il se rappelle qu’il a fait un songe érotique ou s’il est sûr qu'il s'agit du sperme (Manî) ou s’il hésite entre le Manî, le Madhî et le Wadî, il est tenu de faire le Ghousl. S’il est sûr qu’il s’agit de traces du Wadî, il n’est pas tenu de faire le Ghousl. Pour Abû Youssef, s’il ne se rappelle pas qu’il a fait un songe, il n’est tenu de faire de Ghousl que s’il est sûr qu’il s’agit bien du Manî et pas d’un autre liquide. L’avis des oulémas hanafites autres qu’Abû Youssef se base sur le fait que la sécrétion dont il a constaté les traces a nécessairement une cause. Et la seule cause apparente consiste dans le songe. Or, la sécrétion qui résulte le plus souvent du songe est le sperme. Et le cas ambigu est assimilé à ce qui arrive le plus souvent et de ce fait le concerné ne peut avoir la tranquillité de conscience qu'à ce prix. Fin de citation.

Et Allah sait mieux.