Je suis désolée mais mes 2 précédentes questions restent sans réponse malgré tous les articles sur votre site, je n'ai pas trouvé de réponse.Si mon époux accepte le Khul mais qu'il renonce à son droit de compensation, le khul est-il valide ? Quelle est la formulation de réponse à ma demande de Khul que mon époux doit prononcer ? Une fois prononcé je ne suis plus son épouse, doit -il quitter le domicile immédiatement ? Si nous sommes amenés à nous voir (notamment pour les enfants) dois-je me couvrir ? Peut-il me voir sans voile et sans tuteur ? barak Allah oufikoum

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Le Khul’ est la procédure qui permet la dissolution du mariage moyennant une compensation offerte par l’épouse ou son mandataire à son mari et il se fait en utilisant des formules particulières. Si vous proposez le khul’ à votre mari et que ce dernier accepte de vous l’accorder en échange d'une contrepartie convenue et que par la suite il renonce à son droit à la compensation, le khul est bien valide.
La formule adéquate est l’un des piliers du Khul’ sans elle il ne peut être considéré comme valables. Parmi les formules du Khul’ certaines sont explicites et d’autres implicites. Il suffit pour que le Khul’ soit valable que votre mari vous dise, à titre d’exemple : ‘ Je t’accorde le Khul’ en contrepartie de telle compensation’ et que vous lui répondez : ‘Je suis d’accord’.
Le Khul' est considéré comme un divorce irrévocable et de ce fait la femme devient étrangère par rapport à son ex-mari et doit la traiter comme telle : elle n’a plus le droit de s’isoler avec lui, ni d’habiter avec lui sous le même toit, ni de se présenter devant lui sauf si elle porte le hijab complet. Si l'intérêt exige qu’ils se rencontrent, il n'y a rien de mal à cela, s’ils respectent tous les deux les directives de la charia en matière de rapports entre un homme et une femme qui lui est étrangère : la rencontre doit se faire en présence de l’un des Mahrams de la femme ou à défaut leur conversation doit se faire derrière un voile.
Nous soulignons que si une femme est propriétaire de la maison, elle peut empêcher son mari d'y habiter.

Et Allah sait mieux.