J’étais résident en Arabie Saoudite. Il y a dix ans de cela j’ai accompli mon pèlerinage et le jour du Aïd je ne me suis pas coupé les cheveux ni ôter mes vêtements des rites. Je les ai portés jusqu’au dernier jour des rites. Une fois que tout était fini je suis rentré dans ma ville à Djeddah et je suis sorti de mon état de sacralisation en ôtant mes vêtements du pèlerinage et en enfilant mes vêtements habituels. J’ai dormi à cause de la fatigue. Une fois réveillé, je suis allé chez le coiffeur avec l’intention de couper mes cheveux et de sortir de mon état de sacralisation tout en portant mes vêtements habituels. Quel est le statut de ce que j’ai fait ?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si vous avez lapidé les stèles de ‘Aqaba, tourné autour de la Ka’ba pour le rite dit Tawâf Al-Ifâda, fait les allers-retours entre les monts Safa et Marwa, si vous deviez le faire, alors vous avez procédé à la première désacralisation qui vous permet de faire tout ce qui ne vous était pas permis à cause de votre état de sacralisation à l’exception des rapports sexuels.
Il n’y a aucun mal à ce que vous avez fait en restant dans vos vêtements du rite, ajourner le rasage du crâne, être parti pour Djeddah puis avoir enfilé vos vêtements habituels et vous être désacralisé complétement. Se raser le crâne le jour du Aîd n’est pas une condition de validité des rites du pèlerinage. Et il n’y a aucun mal à ce que vous ayez continué à porter les vêtements du rite jusqu’à la fin de tous les rites. Il n’y a rien à dire non plus sur le fait que vous ayez porté vos vêtements habituels avant de vous être rasé le crâne. Tout ceci conformément à ce que nous avons expliqué, à savoir que le fidèle qui a procédé à la première désacralisation, il lui est permis de faire tout ce qui ne l’était pas jusqu’alors hormis d’avoir des rapports avec des femmes.
Et Allah sait mieux.